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Nute

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MessageSujet: Background du serveur.   Background du serveur. Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:44

[Pour vous permettre de modifier ou étoffer vos bg, nous vous proposons ici une version malheureusement encore incomplête du bg de notre serveur. Bonne lecture et surtout bon courage ^^]
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MessageSujet: Re: Background du serveur.   Background du serveur. Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:45

Chapitre I. Gran Kain

1. La chasse

Une grande réforme. L’humanité, baignée de honte, le passé trouble et peu glorieux, se devait de changer l’image qu’avaient d’eux les autres peuples.
Non ils n’étaient pas les restes fétides et inutiles des autres, ils n’étaient pas une sous race.
Shuniman l’avait bien compris, et les réussites de l’armée humaine le prouvaient.

A présent il fallait agir autrement que par le biais de la guerre.

C’est ainsi que le culte de Gran Kain se vit interdire. Ce Dieu qui les avait renié, qui avait honte de ses créatures ne méritaient pas la moindre fidélité.
La plupart des humains du royaume acceptèrent la réforme avec facilité. Pourtant certains adeptes du Sombre Père ne pouvaient se résoudre à laisser Shuniman effacer leur créateur des mémoires.
Mais la majorité s’organisa afin de contrer les opposants. Une chasse fut ouverte et les adeptes arrêtés. Chaque jour, des dizaines d’humains étaient exécutés et persécutés sur les grandes places en signe d’exemple.

Les fidèles du Père finirent par céder. Une partie d’entre eux abandonnèrent leurs convictions, les autres se réfugièrent dans la vallée des Dragons, afin de se préserver de la folie qui emportait la race toute entière, là où l’enfant de Shillen et de Gran Kain, Antharas, demeurait.
Un petit groupuscule s’établit donc, à l’abri des inquisiteurs, à l’abri de tous.

La secte ainsi conçue, survécue plusieurs siècles, leur puissance était moindre, mais leur foi était inébranlable. Ne se reproduisant qu’entre eux, ne se montrant quasi jamais, ils ne vivaient plus que pour Lui, dans la peur d’être découverts et éliminés.


2. L’envoyé


Hardin. Son arrivée dans la vallée fut comme un signe. Les fidèles observèrent de loin la création de l’académie. Ils finirent par se décider à demander l’aide de cet homme à l’aura puissante. Ils savaient qu’ils n’avaient rien à craindre de lui, qu’il était leur allié.
Ce puissant homme accepta de protéger ces humains dépourvus de tout, mais fidèles depuis toujours.
Ce qui ressemblait à une petite famille sectaire, devint vite un groupuscule plus important. Les élèves d’Hardin apportèrent du sang neuf dans la communauté et leur nombre croissait rapidement.
Les adeptes se motivaient comme ils pouvaient et l’aide d’Hardin aida beaucoup.
Mais à nouveau le temps passa et ils restaient seuls, le Sombre Père n’intervenant plus.
Les avait-il abandonné cette fois ? Etait-il reparti s’isoler de ce monde qu’il méprisait ?


3. Le signe

Non il n’en était rien.
Il se manifesta enfin.

Un enfant apparut dans la grande salle de Culte de l’académie. Il ne devait pas avoir plus de 10 ans. Les cheveux noirs, le teint glacial et des yeux envoûtants. Il éleva la voix. Les fidèles, sentant la présence d’une force qui les dépassait, se réunir immédiatement à ses pieds.
Les mots qu’il prononçait possédaient des sonorités étranges, mais chacune des personnes présentes en connaissait la signification. Cette langue particulière, ancienne et unique. Elle ne s’était pas perdue et était transmise de génération en génération grâce aux écrits des anciens conservés en ce lieu sacré. La tradition voulait néanmoins que ce dialecte ne soit utilisé que du Père lui-même. De simple mortel ne devait point l’employer sous peine de punition.

La prophétie formulée ce soir là redonna le sourire à l’assemblée. Le temps était venu que les choses changent. Leurs forces étaient suffisantes pour que les adeptes retournent dans le monde extérieur qui avait beaucoup changé.

Lorsque la lune disparue à l’horizon, l’enfant s’évanoui dans la nature. Une grande prière s’en suivit.
Hardin resta toutefois à l’écart, laissant à présent ces humains agir à leur guise.

Le groupe s’organisa afin de réintroduire ses membres dans le monde extérieur. Il fallait à présent retrouver les adeptes perdus, remettre l’humanité sur le droit chemin. Ainsi le Sombre Père pourrait enfin être fière de ses créatures et leur fait don des pouvoirs qu’ils méritent.
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MessageSujet: Re: Background du serveur.   Background du serveur. Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:45

Chapitre II. L’Héritage de Shunaiman.


1. La division de l’Empire.

L’Empereur Shunaiman avait régné pendant de longues décennies sur l’Empire lorsqu’il rendit l’âme. Ses deux fils, Théodus et Kazareth, prirent alors sa place, régnant de concert sur le territoire.

Théodus prit pour résidence Aden, se chargeant d’apaiser les tensions entre Elfes et sombres, ainsi que de régler les conflits entre seigneurs, en proie à l’agitation depuis la mort de l’Empereur. Les seigneurs réclamaient le droit d’augmenter leurs effectifs militaires afin de se prémunir des attaques de brigands, ainsi qu’une dotation plus importante pour le développement de Giran et la reconstruction d’une partie de la ville de Gludin, en proie aux incessantes attaques des hommes-lézards. Théodus fit preuve d’un grand talent d’orateur, sachant persuader les seigneurs de se contenter d’un renfort de troupes impériales, et consenti à aider au développement et à la reconstruction des cités qui le nécessitaient.

Kazareth, qui vivait à Rune, se vit confronté aux incursions orques sur les terres du Nord. Il leva une armée et, accompagné des seigneurs de Goddard et Schuttgart, partit sur le front afin de repousser les orcs dans leurs territoires. La campagne dura près de dix ans, dix années durant lesquelles Kazareth s’assura la fidélité et la loyauté des seigneurs de Goddard et Shuttgart par sa bravoure au combat, tandis que Théodus maintenait un équilibre dans les seigneuries du Sud.

Lorsque, après une décennie de combats, la paix relative fut ramenée dans le Nord, Kazareth se rendit triomphant à Aden, rendre compte à son frère de la victoire de l’Empire sur les orcs. Théodus, préoccupé par les divers pourparler entamés avec les seigneuries, ne montra que peu d’intérêt aux des exploits de son frère. Une telle maladresse eut été sans importance si Kazareth ne s’était senti aussi humilié. Il retourna dans son fief, blessé dans son orgueil.

Après avoir ruminé de sombres pensées, s’enfermant dans sa forteresse pendant plusieurs jours, Kazareth convoqua ses fidèles seigneurs. Rune possédait un port, et au nord de l’Empire se trouvaient les terres naines. Les terres du Nord étaient vastes, et redevenaient fertiles. Les exploits guerriers de Kazareth lui avaient assuré la fidélité de quelques seigneurs mais aussi le soutien du peuple qui, après avoir subit les attaques orques, se trouvait désormais derrière une frontière bien gardée. Après s’être concerté avec ses fidèles, Kazareth retourna à Aden, fort de la foi que lui portaient les seigneurs et le peuple du Nord.

« Mon frère, commença-t-il, toi qui perd ton temps en d’inutiles bavardages, vois ce que j’ai accompli ! »
Théodus sourit et répliqua :
« Mes bavardages ont permit de créer une solide alliance entre les seigneurs et de préserver le peuple des batailles, mon frère. »
Mais Kazareth ne l’entendait point ainsi :
« Par la force militaire, j’ai repoussé les plus valeureux guerriers Orcs et annihilé la menace qui pesait sur le peuple des contrées du Nord ! Allons, soit raisonnable. Concentre toi sur la parole, mais laisse-moi mener l’Empire, je suis plus capable que toi ! »
Théodus ne pu que rire de la proposition de son frère :
« Toi qui es si bon guerrier, je te laisse le commandement de l’armée impériale si tu me laisse la tête de l’Empire. »

Les deux frères ne surent tomber d’accord sans pour autant se résoudre à l’affrontement. L’Empire fut finalement scindé en deux : L’Empire du Nord comprendrait Rune, capitale où siégeait Kazareth, et de qui dépendait Goddard et Shuttgart, et Le Royame d’Aden, la capitale, serait composée des seigneuries de Gludio, Dion, Oren et Innadril.



2. Le Royaume d’Aden.

La division du grand Empire de Shunaiman ne sembla pas affecter le quotidien dans les seigneuries du Royaume.

Giran et Heine, toujours liées par un accord commercial permettant l’acheminement des marchandises du port de Heine vers les autres villes du continent, continuaient de prospérer. Giran possédait un port elle aussi, mais celui de Heine étant plus prestigieux, et le seigneur d’Innadril ayant une forte influence sur les marchands, c’est là que les riches commerçants Nains et Elfes faisaient venir les plus somptueux tissus et objets rares pour leurs échoppes. Giran se contentait donc de garder un monopole sur l’élevage de striders, et de servir de plateforme d’échanges des matériaux acheminés depuis Heine.

Le seigneur de Gludio avait autorité sur la ville du même nom, mais aussi sur Gludin, son port de pèche et son arène, avec laquelle il espérait concurrencer Giran et ses célèbres combats de lutte. Gludin, qui se remettait doucement des attaques que les hommes-lézards menaient régulièrement, entretenait une relation particulière avec l’île parlante : l’île fournissait de la main d’œuvre pour la reconstruction de Gludin, et en échange de celle-ci, les villes de Gludio et Gludin finançaient les très fameuse académies de Magie et des Armes de Port-Clair.

Depuis que Dion avait mis en place les courses au Teratodrome, le niveau de vie de la population, du moins en ville, s’était nettement amélioré. Même le village de Floran, dépendant de Dion, semblait profiter de l’engouement du public pour ces courses de monstres, et avait décidé de l’ouverture d’une auberge accueillant les parieurs pour de courts séjours. En dehors de cela, la culture de la mandragore et le miel restaient les principales activités en ces terres peu fertiles.

Oren était la ville des mages et des prêtres par excellence. En effet, la proximité de la Tour d’Ivoire et la richesse de sa bibliothèque faisaient que de nombreux érudits de toute race fréquentaient les auberges de la ville.

Capitale du Royaume, Aden resplendissait. Théodus, Roy de ces terres, en avait fait une Cité à la gloire d’Einhasad. Les lieux de culte des autres divinités avaient été relégués au second plan, déplacés dans les bâtiments de la périphérie de la cité. Aden ne représentait pas un pouvoir militaire exceptionnel, mais Théodus avait su s’entourer de fidèles paladins, dont on racontait que leur foi et leur force n’avait d’égale que celle des Nephilims au service d’Einhasad. Maints seigneurs avaient éprouvé la force de ces chevaliers, et tous s’entendaient à dire que leur réputation n’était pas usurpée.

3. L’Empire du Nord.

Contrairement au Royaume d’Aden, L’Empire du Nord ne jouissait pas d’une population importante. En revanche, sa proximité avec les terres naines fut un atout des plus précieux. Les accords passés avec les nains permirent aux cités de l’empire de profiter de leurs technologies en matière de construction et d’armement. Si les Cités du Royaume d’Aden étaient d’un style architectural gracieux, celles de l’Empire du nord étaient massives, solides, et faisaient figure de forteresses imprenables.

La paix relative obtenue par la force contre les orcs avait également permit l’extension des cultures, et la fabrication de certaines matières inédites assurait un commerce avantageux avec le Royaume d’Aden.
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MessageSujet: Re: Background du serveur.   Background du serveur. Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:46

Chapitre III. Le Culte de Kain.

1. Renouveau

Les temps avaient bien changés et la société n’était plus du tout la même. Les royaumes s’étaient transformés, les mœurs et les mentalités de même.
Les adeptes n’eurent aucun mal à se fondre dans la masse. Leur connaissance accru des arts et de la magie leur facilita encore d’avantage les choses.
Hardin avait été d’une précieuse aide, sans lui, ils n’auraient jamais pu rejoindre le monde normal aussi rapidement et aussi facilement.

Gagnant en influence, s’infiltrants dans chaque classe, des paysans à la noblesse, en passant par la politique et la philosophie, ils étaient partout, retrouvant peu à peu les égarés, les reconvertissant. Agissant simplement et discrètement, le réseau ne tarda pas à prendre une grande ampleur.

Le plus étonnant était l’absence totale de leader. Les adeptes se suffisaient pour l’instant à eux même, la voix qu’ils écoutaient était unique pour tous, celle de Gran Kain. Même si chacun avait une façon bien à lui de percevoir le culte, si chaque famille possédait ses propres traditions, ils restaient unis pour une même cause sans jamais trahir les règles fondamentales communes à tous. Unis ils seraient beaucoup plus fort que dispersé.
Les compromis étaient une obligation et jusqu’à ce jour, les fidèles avaient toujours réussit à s’entendre.


2. Récompense


Gran Kain, de son royaume observait ses créatures évoluer et changer doucement. Au final, malgré son mépris et le déshonneur qu’il avait subi par le passé, une once de fierté commençait à germer en lui pour ces humains lui dédiant toutes leurs victoires, leur dédiant leur vie.
Ils n’étaient pas de simples idiots comme tous ces imbéciles l’ayant renié. Cette vermine préférant adorer Einhasad qui n’avait que faire d’eux.

Les fidèles méritaient une faveur.
Contre toute attente, et devant le regard stupéfait de ses enfants dieux, Gran Kain sorti de son repos pour intervenir directement sur le monde, il devait récompenser ceux n’ayant pas cédé à la faciliter. Il devait montrer à Einhasad que lui aussi avait réussit à créer une race forte, belle et puissante.

Plusieurs jours durant il s’isola, trafiquant quelque chose à l’abri des regards.

Lorsqu’il réapparu, son regard avait changé, on pouvait y voir se dessiner un sourire qui en disait long.


3. La Voix

Les fidèles avaient tous reçu le même message, leur cœur s’était mis à battre avec force et la langue des anciens leur avait dicté la prophétie.

Le plus grand rassemblement de tous les temps prit lentement place dans la Forêt des Morts près de Rune. Le seul lieu où ils seraient à l’abris et protéger de la haine des autres humains. La force de la mort était avec eux, rien ne pouvait leur arriver ici.

Se faufilant à travers les passages secrets de la cité, parcourant le cœur du rocher sur lequel était construit la ville, personne ne remarqua ces milliers d’humains qui grouillaient dans les entrailles de la ville comme des rats dans les souterrains.

Le cœur de la forêt était noir de monde. Tous silencieux, ils attendaient leur maître.

Mais la manifestation de Gran Kain ne fut pas celle attendue.

L’expression des visages passa de la stupéfaction à la joie. Devant eux s’élevait une femme, à la peau blanche comme les perles et à la chevelure noire. Elle ressemblait à une fée qui aurait été maudite. Son aura noire se mêlait à ce rayon lumineux qui l’entourait.
Les humains posèrent tous un genou à terre, bénissant leur Dieu de pareil présent.

Sa bouche s’entrouvrit pour laisser échapper quelques mots. Sa voix était étrange et grave, tout en restant féminine. La langue qu’elle parlait était unique. Il s’exprimait à travers elle.
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MessageSujet: Re: Background du serveur.   Background du serveur. Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:46

Chapitre IV. Les nouveaux suzerains.


1. Lothaire, Fils de Théodus.


Conséquence inéluctable de la vie humaine, Théodus et Kazareth vinrent à mourir.

Théodus avait eu un fils : Lothaire. Celui-ci avait hérité des qualités de son père : bravoure, diplomatie, et foi en Einhasad. Quelques seigneurs virent dans le décès du Roy l’occasion unique de prendre le trône, pensant que le jeune homme qu’était Lothaire ne montrerait pas grande résistance. Ils tentèrent d’abord de le persuader de laisser son trône. Bien mauvaise idée, car non seulement Lothaire refusa, mais en plus il se méfia plus que tout des manœuvres des seigneurs félons. Envoyant des espions dans les seigneuries, le jeune Roy pu à son aise préparer la défense de la capitale contre toute attaque. Lothaire avait gardé la fidélité des Paladins qui entouraient son père auparavant, et de jeunes chevaliers plus fougueux avaient également rejoins les troupes du Roy. Lorsque les seigneurs félons attaquèrent, ils ne purent que constater leur infériorité au combat. Certes les troupes du roy étaient moins nombreuses, mais la foi les animant, comme toujours, eu raison de leurs attaquants.

Les félons durent s’avouer vaincu et retournèrent dans leurs fiefs, se soumettant à l’autorité du Roy. Les traditions sont ainsi faites : un roi doit accepter et reconnaître la légitimité d’un seigneur à la tête d’un fief. Mais Lothaire entendait bien évincer les traîtres qui l’entouraient. Aussi, à force de promesses d’avantages économiques, s’attacha-t-il à convaincre quelques clans de prendre les Fiefs de Giran et Gludio, dont les seigneurs avaient été les plus prompts à trahir le Roy. Il réussi à louer les service de nains permettant ainsi la construction de Golems en vue des sièges à venir. Les deux batailles furent remportées par les alliers du Roy, et deux nouveau seigneurs prirent la tête de Giran et Gludio.

Ainsi, le calme, en apparence du moins, s’instaura à nouveau sur les terres du royaume.

2. Lucrèce, fille de Kazareth.

Indira

Ils la suivirent sans se poser de question. Elle était le lien par lequel Gran Kain s’adressait eux.
Une vois fluette et douce lorsqu’elle était Indira, et une voix grave et profonde lorsqu’Il désirait s’exprimer, et toujours cette lumière qui l’entourait, entrant dans une transe, son allure fantomatique prenait une toute autre ampleur.

Sa première tâche fut de donner un refuge aux adeptes. Son choix se porta sur la forteresse abandonnée au sud de Rune. Elle l’a savait gardée par des non morts. Mais à nouveau, par son intermédiaire, Gran Kain intervint afin d’offrir cette bâtisse à ses enfants. Il rappela à lui Lidia Von Hellmann qui gardait la demeure familiale depuis plusieurs siècles. Cette dernière ne pu discuter l’ordre et se retira à contre cœur.
L’acquisition de la forteresse, gardée par les non morts et les esprits, leur permit d’ouvrir leur premier lieu de culte. Ils ne risquaient rien et personne n’oserait s’aventurer sur ce territoire dangereux. Le temple de Grain Kain avait enfin vu le jour après tous ces siècles.


Indira continua sur sa lancée en infiltrant la noblesse du Nord. Sous la couverture d’une courtisane, elle fréquentait les hauts dirigeants, les seigneurs des Terres et le descendant de l’Empereur lui-même, Kazareth. Ce dernier semblait avoir succombé au charme de la jeune femme.
Il l’invita à demeurer au Palais de Rune et la monopolisa presque chaque jour. Son amour grandissait, même s’il se doutait qu’elle n’acceptait sa compagnie qu’à cause de l’argent qu’elle recevait. Elle n’était pas censée tomber amoureuse de ses clients.
Sa jalousie grandissait néanmoins de plus en plus, et la voir passer du temps avec d’autre que lui le rendait fou.
Un soir, il l’a convia dans ses appartements et congédia tous ses serviteurs. Posant un genou à terre, il l’a supplia de laisser tomber son métier pour se consacrer à lui et personne d’autre. Indira feignit la surprise et l’émerveillement. Elle le releva doucement et le prit dans ses bras tendrement, un sourire étrange aux lèvres.
Kazareth lui demanda sa main ce soir là, persuadé qu’elle était la femme de sa vie.


L’Impératrice

Un grand mariage fut célébré quelques semaines plus tard et l’Impératrice présentée au peuple. La noblesse était plutôt partagée sur cette jeune fille sortie de nulle part et montant sur le trône si facilement. De plus, bon nombre de rumeurs couraient à son sujet. Elle était soupçonnée d’appartenir aux Enfants de Shillien et de pratiquer la magie noire et la nécromancie, de plus son apparence glaciale et son regard étrange n’étaient pas pour les rassurer.

Malgré tout, avec le temps, elle sut obtenir la confiance et l’amour de ses sujets. Elle était douce et calme, et l’Empereur ne tarissait pas d’éloge à son sujet.

La réalité était pourtant toute autre. Sa place d’Impératrice ravie ses adeptes ainsi que son Dieu. Indira avait réussit sans difficulté la tâche pour laquelle elle avait été crée. Au fur et à mesure, elle plaça bon nombre de ses fidèles à des postes importants dans la politique et dans l’armée, puis leur donna des terres et des bâtisses, tout cela avec l’approbation de son mari.

Il prit connaissance de ses penchants kainistes très rapidement, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il n’avait jamais été passionné par la religion d’Einhasad et plus il parlait avec sa femme, plus il voyant en cette croyance, quelque chose d’attirant et d’agréable.

L’endoctrinement avançait donc doucement et discrètement. Une grande partie du palais adhérait à présent aux règles kainistes et fréquentait le temple au sud de Rune.


Le bonheur semblait quasi parfait, il ne restait qu’une ombre au tableau. Le couple n’arrivait pas à avoir d’enfant.
Plusieurs années passèrent et Kazareth et Indira commencèrent à envisager la stérilité de l’un d’eux. Ils se rendirent ensemble au temple et prièrent Gran Kain de les aider. Le sombre Père répondit à leur appel et mit enceinte la jeune femme, comme il l’avait fait par le passé avec sa propre fille.

L’Empereur laissa faire à contre cœur, conscient que cet enfant ne serait jamais le sien. Au fond de lui, il se maudissait et se sentait blessé dans son ego. Il était incapable de mettre enceinte celle qu’il aimait. Sa culpabilité le rongea jusqu’à la naissance de la petite Lucrèce.

Seulement cinq mois plus tard, l’héritière du trône naquit dans une des grandes pièces du château, entourée de quatre sages-femmes et d’un médecin. Elle était en parfaite santé malgré sa venue au monde prématurée et le peuple était déjà impatient de la voir.

Ils durent toutefois s’armer de patience, car l’enfant était fragile et ses parents ne voulaient pas prendre le moindre risque. Mais ils furent récompensés par un après-midi de printemps, lorsque le couple sortit en cortège, Lucrèce dans les bras.

Malheureusement tout à une fin, en particulier la vie des humains. Kazareth tomba gravement malade et périt rapidement, abandonnant sa femme et son enfant âgée de seulement quatre ans. Indira reprit le pouvoir d’une main de fer et dû contrer les attaques de rebelles, voyant dans la mort de l’Empereur, une chance de prendre possession des Terres du Nord.
Grâce à son succès, l’Impératrice obtenu le respect de tous et surtout une immense fidélité.


Le moment était enfin arrivé. Elle organisa une grande réforme afin d’imposer le culte kainiste dans l’Empire. L’attrait de l’immortalité et l’acquisition de pouvoirs merveilleux furent les arguments principaux utilisé par les adeptes afin de convertir le peuple.
Les choses se firent d’elle-même et la populace suivit sans se poser de question. Les promesses faites, la découverte du temple au sud et surtout la grande force des adeptes, tant de chose qui aurait pu engendrer une révolution mais qui finirent en fin de compte, de convaincre les plus réticents.


Disparition

Indira, malgré son apparence jeune, commençait à fatiguer et Gran Kain avait d’autre projet pour elle, dans l’au-delà. Lucrèce était à peine âgée de dix-neuf ans lorsque sa mère mourut en pleine cérémonie. Les fidèles virent leur Impératrice s’envoler vers les cieux, tenant la main du sombre Père. Ils ne pleurèrent pas et furent fière de la voir se placer au côté du créateur.
Lucrèce prit évidemment la place de sa Mère. En grandissant, on s’aperçut de la ressemblance frappante qu’elle et sa mère possédaient. Un seul détail la distinguait pourtant et la rendait encore plus mystérieuse qu’Indira. Elle possédait un œil bleu nuit et un œil or, particularité résultant de son sang mêlé. Son corps était également d’une fragilité alarmante, sa seule puissance était son pouvoir immense, ces dons que sa mère lui avait donné en la mettant au monde, ainsi que quelques cadeaux offert par son Père. Dans ses mains nichait une force magique hors du commun.
Malgré tout, elle se refusait à l’utiliser en publique pour n’importe quelle raison. Ces pouvoirs demandant beaucoup d’énergie, elle gardait ses forces en cas d’extrême urgence, ou lors des rituels et cérémonies l’exigeant.
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