A l’époque, j’étais un jeune nain désireux de découvrir le monde et ces beautés… Mon histoire pourrait ainsi commencer, mais ce n’est pas le cas. « Toute vie mérite d’être vécue et d’être écrite » disait mon grand-père le forgeron Thargul Freor.
Ma jeunesse
Issu d’une célèbre famille de la communauté naine, d’une famille exploitée à l’époque où les nains étaient considérés comme des esclaves, d’une famille qui a tous connu, on peut dire que la culture de ma famille est écclectique, c’est à dire qui n’a aucun préjugé sur le monde et ces habitants. A mon arrivée au monde, mes parents travaillaient « d’arrache pieds » pour pouvoir prétendre me donner une éducation digne de ce nom. J’ai donc pu suivre des études sur les créatures de ce monde car depuis toujours, je possède une faculté de fouiller le corps de créature que je tue. Cette faculté est un signe distinctif de ma famille … hélas, pourrais-je dire.
Un matin où je partais en chasse avec mon père, à qui je vouais et voue encore une admiration pour sa capacité de résistance et sa culture bestiaire, je me souviens d’une phrase de lui qui m’énervait à l’époque mais quand j’y pense, elle était pour mon bien « Arrête de voler chaque créature que tu tue et concentre-toi sur tes besoins, nous ne sommes pas des pilleurs mais des chercheurs ! ».
Ce matin là, nous avions décidé de chasser des monstres en forme de gnome, les gnomes sont des créatures cruelles qui adorent chasser en groupe, nous nous dirigeâmes donc vers les mines de mithril situées au sud-est de l’île d’Elmore. L’atmosphère était étrangement pesante ce jour là, mais ne reculant devant aucun danger mon père avait décidé de m’y amener, « c’est ton vrai premier test » disait-il.
Arrivé devant ces mines j’ai ressenti un pincement au cœur comme si une chose allait se produire. Après quelques minutes nous décidions d’entrer dans ces mines …
Tétanisé par la peur mais rassuré d’avoir mon père à mes cotés j’entrai dans ce lieu malsain. Le premier gnome paraissait inoffensif, nous l’attaquions donc de face, je frappai autant que je pouvais, quand j’y pense je devais serrer mon arme tellement fort que j’ai dû en marqué la poignée. Après quelques heures passées dans ces mines nous décidions de rentrer au camp pour vendre notre récolte, l’argent était destiné à me forger une arme digne.
Mais peu de temps après avoir rebroussé chemin, nous vîmes un groupe de goblins étrangement énervé, maintenant que j’ai grandi j’en connais la raison et j’ai tellement honte que je ne peux vous la raconter.
Souriant mon père me dit de m’assoir et de le regarder faire, j’exécutai donc son ordre. Armés d’un tabar, mon père fonça dans le tas, il disait « le nain ne doit pas réfléchir en combat mais foncer », mais cette phrase et cette façon de combattre lui auront été fatales…
En effet, l’armée qui se trouvait en face de lui paraissait plus importante que prévu et l’avarice naine força mon père à y aller. Il frappa un goblins, puis trois, d’une rage digne d’un orc devant un filet d’elfe. Un goblin situé derrière lui, le frappa tellement fort a la tête que n’importe quelle autre personne serait tombée inconsciente, mon père, non. Il se releva et me regarda une dernière fois, en effet assaillit de tous les côtés il aurait pu s’en sortir … seulement si j’étais intervenu, mais pétrifié je n’ai pas bougé et je suis rester assis, mon attitude fut fatale a mon père, je sais bien que la jeunesse fait commettre des erreurs mais celle-ci est impardonnable, enfin j’ n’aime pas trop parler.
Assailli de coup pendant au moins 20 minutes, il eu juste le temps de crier « Fuis jeune fou ! ». J’exécutai son ordre en allant me cacher sous le cadavre d’un goblin, ainsi j’étais en sécurité, mais ma sécurité était au dépend de la vie de mon père. Je le vis tomber par terre, lâchant sa hache, me regardant pendant que les goblins commençaient à le dépouiller et à le lyncher. Je sais que mon père était fier de moi, mais ce jour là, j’ai vu du mépris dans son regard. Cependant, il sorti une dernière phrase qui me reste gravé dans la tête depuis ce jour-là, « Gagne le respect de ton peuple, venge-moi mon fils », puis il ferma les yeux pour toujours.
A la suite cet épisode, je rentrai au village nain mort de honte et de désarroi, des milliers de questions me hantaient, et me hante encore … « suis-je lâche ? Mon père était-il fier de moi ? Comment le venger ? ».
Je me présentai devant la demeure familiale, et j’expliquai la situation a ma mère qui étrangement sourit et dit « Il est mort d’une façon très honorable, ton père t’aimait et t’aimera toujours, tu lui dois la vie, rends lui le respect qui lui est dû, venges ton père, venges ta famille ». Cette phrase fut le début de ma vie adulte …
L’age de la raison
Après avoir écouté les mots de ma mère, un choc s’est fait sentir en moi, j’ai donc décidé de devenir un nain digne et fort tout comme mon père. Pour cela, j’ai décidé de dépenser mes économies dans une arme qui m’y aidera, un Tabar, la même arme que mon père, elle semblait si lourde et si difficile à bouger que les premières semaines m’ont contraint à me renforcer musculairement. Ce fût douloureux et laborieux car je ne m’étais pas rendu compte de ma faiblesse jusqu’alors caché par la force de mon père. J’ai donc décidé à mes grands malheurs de partir sur le continent d’Aden, pour ainsi prétendre à gagner en force et en autonomie.
Je fis mon arrivé sur le territoire de Gludin, cette ville me paraissait immensément grande par rapport au village nain qui était celui de ma jeunesse.
Seul, dépourvu de lieu où dormir, je me suis senti soudainement exposer au risque de la vie, en effet ma famille ne me protégeait plus, et les habitants de cette contrée semblaient si méchants que je me précipitai hors de Gludin.
A la découverte du monde
Une fois que j’eûs trouvé la sortie, cette histoire me fait sourire car lorsque l’on connaît la ville on sais pertinemment que pour un nain pour qui cette ville est inconnue, en sortir relève de l’exploit.
Enfin, a la sortie Nord de la ville, je me baladai dans les alentours du village, mais, soudainement je me retrouvai nez à nez avec un énorme ours apparemment agressif qui se mit à me charger. Je courai aussi vite que faire ce peut mais la taille de mes jambes m’empêchait de distancer cette boule en furie. Je me rappelai la phrase de ma mère « venge l’honneur de ta famille ». Cette idée me motiva et je fis volte face, saisis mon Tabar, et comme mon père avait fait je lui fonçai dessus. Imaginez un peu mon mètre vingt foncer sur une boule de poils enragée, cette idée peut vous paraître drôle, mais croyez moi j’étais aussi enragé qu'elle. Elle me mit un coup de patte qui me fit perdre l’équilibre, mais je me relevai aussitôt et me mis à la taper aussi fort que le pouvais, usant de certaines attaques spéciales apprises par mon père.. Au bout d’un long combat, elle tomba à terre, et je me fis un malin plaisir à lui dépouiller son corps.
Après, je fis une découverte un peu orignale, un Orc, immensément grand et terriblement musclé. Apparemment énervé, il me parla dans un jargon incompréhensible pour moi pauvre nain de mon état. Il pris sa hache et commença a me menacer avec, je pris mon tabar à mon tour, et encore énervé de mon combat avec l’ours, je me mis a lui dire des mots, comment dire, méchants. Cela ne lui a visiblement pas plu puisqu’il s’est mis a me courir après mais fatigué je n’avais plus la force de courir. Je me retournai, et pris une potion achetée au magasin Gludien, cela l’a visiblement surpris, s’imaginait il que j’étais faible, que je n’étais qu’un garde mangé, stupide orc. Je le frappai d’une force incroyable grâce à des petites capsules que je cassai sur mon arme, ayant pour effet de démultiplier les dégâts. Il tomba terre. Là, j’eu le reflexe de ne pas le tuer, « nous ne sommes pas des assassins » me disait mon père. Avant de m’en aller, je lui laissai une potion a coté, puis m’en alli.
Je me dirigeais maintenant vers le village duquel on dit qu’il y a des nains, mais je vous laisse découvrir son nom. Sur le chemin, j’abattais quelques monstres histoire de me renflouer le portefeuille. Et après 4 jours de marches, j’arrivais dans ce village.
Mon arrivée à Gludio
Je fus surpris par la taille de ce village, petit et apparemment modeste. Je commençai donc par vendre mes marchandises, histoire de devenir riche. Dans le magasin de potion je tombai sur humain, son visage semblait se forcer à démontrer la méchanceté.
- « B’jour » lui dis-je.
- « Bonjour seigneur nain »me répondit-il.
Imaginez ma surprise, moi, Riku nain modeste ayant provoqué la mort de mon père me faire appeler seigneur.
- « Comment vous nommez-vous » le questionnais-je !
- « Kraan» dit il.
Après quelques minutes de discussions, nous décidâmes de partir en chasse ensemble. Nous fûmes vite complémentaires, lui tapant moi dépouillant les corps. Nous sommes vite devenus de bons amis, malheureusement, il du partir et nous nous sommes quittés. Je fut triste car la solitude était à présent ma seule alliée.
Voilà, je ne puis vous dire la suite de ma destinée car elle n’a pas encore été écrite, mais une chose est sur, j’aspire à devenir un nain riche et fort tout comme mon père
Sujet: Histoire d'un Nain par Riku. 
Mer 21 Fév - 3:01
