[BG naine chercheuse] Natacha

[Note : Je considére une partie des actions rp que j'avais fait sur kaam comme faisans partie integrante de son BG, je la fait donc démarée à l'endroit ou je l'avais laissée, mais toute les personnes qu'elle connaissais (sauf dallina, sa soeur) sont mortes ou disparue. Donc elle doit repartir d'un nouveau pied]

J'étais jeune et idéaliste. J'avais quitté le domicile familiale pour rétablir l'honneur de ma famille, entaché par ma sœur qui c'étais amourachée d'un orc. Un orc vous imaginez ? A l'époque, l'idée même me rendais malade. J'avais tout de la parfaite petite naine, je ne connaissait absolument rien du monde en dehors des terres enneigées d'elmore. Je n'avais que quelques années de moins que ma sœur, dallina, mais il me semblais que j'étais la plus adulte. Je menais une vie stricte, partagée entre le travail, le clan et les prières à maphr. Même si ma profession m'amenais souvent à des situations violentes, et des chasses de plusieurs jours, je restais fidèle à mes principes.

C'est vers cette époque que la forge de maphr, un honorable clan rassemblant des nains pour obtenir un véritable pouvoir commercial m'a accueilli. Je voyais cette entreprise comme un moyen de redorer la blason de la famille. Je m'y engageais donc, pleine d'espoir et d'illusion, avide de connaissance, mais redoutant la rencontre avec ces "orcs" tant on m'en avais dit du mal.

La naine s'autorise un sourire et fait une pause dans son récit. Etrange d'ailleurs pour une naine, elle porte ses cheveux comme une orc, en de nombreuses et longues nattes qui lui tombent jusqu'au milieu du dos. Ses cheveux, autrefois rouges vifs, sont décolorés par endroits et plus proches du marron salle que du roux. Plusieurs cicatrices sont nettement visible sur son visage et son cou, et une demis douzaines d'anneaux d'argent pendant a ses deux oreilles. Elle reprend ensuite son récit, non sans avoir avalé une longue gorgée de sa chope.

Peut de temps après mon entrée dans la forge, j'ai pour la première fois rencontré des orcs. Je n'en menais pas large, du haut de mon mètre quarante, face à la masse musculaire du titan de prêt de deux mètres qui se tenais devant moi. Cependant, loin d'être une brute sans cervelle comme on me l'avais dit, celui-ci se révéla être une personnes sympathique, bien plus même que certains humains. Même si certaines de leur coutume me faisais froid dans le dos, j'appris à connaître cet orc et ses camarades, qui formaient - je l'appris plus tard - le clan des cendres. En leur compagnie, j'appris bien plus sur le combat qu'en une centaine d'année de vie, et il ne se passait pas une semaine sans que je leur rende visite, si bien que je fini par passer le plus clair de mon temps avec eux. La où je voyais autrefois un peuple de brutes, j'apercevais une culture et un savoir aussi riche que celui de n'importe quelle autre race. Que ce soit les elfes dans leurs forêt ou les sombres dans leur cavernes, ceux qui se vantaient d'être supérieurs et dénigraient les orcs comme des sous êtres stupides étaient non seulement aveugles mais stupides. Croire qu'un orc est idiot est la pire erreur à faire, surtout si vous devez un jour vous battre contre eux.

La naine s'interromps une nouvelle fois, et regarde sa chope vide. Elle émet un grognement et se dirige vers le comptoir, où elle demande qu'on la réserve. Son lourd pantalon de cuir doublés de fourrures traîne par terre à chaque fois, et le bas usé commence à se détacher sous le frottement de la semelle de ses bottes. Une chemise légère de lin à manche courte laisse entrevoir des bras eux aussi couverts de cicatrices, ainsi que le début d'un tatouage semblant représenter une paire d'aile, une de chaque coté. Elle revient enfin, ayant cette fois fait une provision sous la forme d'une tonnelet d'hydromel. Et se rassied lourdement et entreprend de se servir une chope avant de poursuivre.

Je me suis battu au cotés de ces orcs de nombreuses fois, presque dans tout les recoins de ce monde. De la cave des géants à l'antre d'antharas, à la forge des dieux autant qu'a l'avant poste de ketra. Bien entendus, toute les bonnes choses ont une fin. Dans des circonstances que je ne connais pas, leurs deux chefs ont disparue, et le clan autrefois si soudé c'est rapidement dispersé. Bien que j'ai gardé le contact avec certains d'entre eux, une partie n'ont jamais refais surface. Suite à ça, je suis retourné plus activement à la forge que j'avais délaissée quelque peut pendant ce temps. Assez peut de temps après, du moins à mon échelle, la forge sombrais à son tour, brisée par la concurrence du comptoir nain. Je prit les choses avec philosophie, ayant déjà vu mourir un clan. Même si je ne le montrais pas à l'époque, cette disparition m'affectais énormément, car je me retrouvais pour la première fois depuis des années complètement seule. Je dérivais un moment de ville en ville ne sachant trop que faire. Je fini par reprendre contact récemment avec ma sœur, mais je pense que ma lettre ne lui ait pas arrivée. Après quelques renseignements, il semble qu'elle réside ici, dans la ville de godardd, toujours sous les ordres du seigneur lestat. Et me voila, en train de vous raconter ma vie. Cela vous as il plu ?

Les enfants, assis en cercle autour de la naine rient et manifeste l'envie d'une autre histoire, une histoire de bataille cette fois ! La naine, amusée, acquiesce et regarde du coin de l’œil les parents, leur faisant signe de ne pas s'inquiéter. Ils ne sont pourtant pas rassurés, de laisser leur progéniture à coté d'une naine qui ressemble plus à une orc qu'a une de ses cousines, et qui à déposer contre le mur une hache ouvragée presque aussi grande qu'elle.

Une bataille donc ? Que diriez vous que je vous compte mes aventures dans les catacombes des sombres présages ?

Les enfants hurlent leur joie et font un cercle autour de la naine, ravis d'avoir une histoire de plus.